Gongfu-Les arts martiaux chinois
L'on peut s'étonner que toute
discussion à propos du kung fu commence par une référence à l'antiquité
chinoise, alors que l'expression kung fu chinois n'est entrée dans la
langue courante qu'assez récemment. En fait, le kung fu chinois
d'aujourd'hui est un mélange d'éléments provenant des arts martiaux et
des techniques et exercices qui y sont associés, pratiqués par les
Chinois depuis toujours pour conserver la santé. Il s'agit de ce que les
Chinois appellent généralement leurs «arts martiaux nationaux».
Les arts martiaux chinois sont divers et nombreux. D'après les statistiques existantes, il y aurait, par exemple, plus de 100 styles de boxe chinoise différents. «Les armes» utilisées pour les arts martiaux se divisent en neuf armes longues et neuf armes courtes (poignards, lances, épées, bétons, ...) qui forment ensemble «les dix-huit genres d'arts martiaux». Chaque style de boxe et de combat armé a ses propres séquences et mouvements, s'appuyant sur des théories et des techniques très élaborées.
Dans les sports tels que les jeux de ballon, l'athlétisme, l'altérophilie et la boxe, les athlètes doivent en général se retirer des compétitions entre trente et quarante ans, à cause d'une condition physique déclinante. Ils subissent souvent des blessures dont la gravité n'est pas évidente tout de suite et qui affecteront leur santé plus tard, parce qu'ils se surmènent physiquement lorsqu'ils sont jeunes. Le kung fu chinois au contraire est bénéfique à tout ége. Dans le kung fu chinois, l'on fait une distinction entre le kungfu «externe» et le kung fu «interne». L'on dit que le kung fu externe fait travailler les tendons, les os et la peau; le kung fu interne fait lui travailler l'esprit, le ch'i et le mental. En plus des exercices destinés à endurcir le corps et à assouplir les membres, il existe également des exercices internes destinés à harmoniser le corps et l'esprit, à renforcer les organes internes et à augmenter la circulation du ch'i, c'est-à-dire le flux d'énergie vitale. Ainsi, évoluant du mouvement à l'immobilité, de la fermeté à la souplesse, plus on devient vieux, et plus on devient adepte du kung fu. Et plus on progresse en kung fu, plus il est facile de rester en bonne santé et d'avoir une vie longue et active.
Le kung fu chinois comme les carctères chinois, peut être pictographique. Dans le style Shaolin, par exemple, l'on distingue la boxe du dragon, du tigre, de la panthère, du serpent et de la grue. Sous la dynastie des Han orientaux (25-220), le grand médecin Hua To créa un style d'art martial mimant les rencontres entre tigres, cerfs, singes, ours et oiseaux. Ces différents styles reprennent les caractéristiques et les techniques d'attaque et de défense de ces animaux pour les incorporer aux mouvements de boxe. Il existe par ailleurs des «partitions» de boxe décrivant par exemple le maniement des armes et des accessoires. Ces partitions, qui emploient des incantations, des rimes et de la musique rythmée, sont devenues une partie intégrante de la culture moderne sous la forme de l'opéra.
Il existe une variété infinie de styles de kung fu chinois, qui peuvent être divisées, de faùon approximative, en styles du nord et styles du sud d'une part, et styles internes et styles externes d'autre part. Parmi les styles les plus célèbres se trouvent le style Shaolin (du nom du temple où il est né, dans le Honan), le tai-chi-chuan («boxe du faîte suprême»), le Sing-yi («former une idée»), les Huits Trigrammes, le Yong-tch'ouen («chant du printemps»), le tantrique et l'Arhat.
Un dicton chinois dit que tous les styles de kung fu sont nés dans le temple Shaolin. Le kung fu de Shaolin se subdivise en styles du nord et du sud. Les cinq branches principales du style du nord sont les écoles de Tcha, Houa, Hong, Pao et T'an, qui sont populaires depuis des siècles. Parmi les styles du sud, l'on trouve les boxes complémentaires du dragon, du tigre, de la panthère, du serpent et de la grue, ainsi que les écoles Hong, Lieou, Ts'ai, Li et Mo. Les autres subdivisions du style Shaolin sont trop nombreuses pour être citées ici. Les écoles les plus représentatives du tai-chi-chuan sont celles de Tch'en, Yang, Wou, Souen et Wou. Bien qu'il y ait des différences entre les partitions traditionnelles et les partitions modernes de ces écoles, les principes et le contenu restent essentiellement les mêmes. Lorsqu'on atteint un niveau avancé en tai-chi-chuan, on peut en théorie «déplacer une tonne en n'utilisant que quatre grammes de force». Ce qui veut dire que l'on a développé une très grande sensibilité permettant d'affronter n'importe quelle situation et que l'on est capable de faire face facilement à toute attaque.
Le kung fu chinois est pris très au sérieux aussi bien par le gouvernement de la République de Chine que par la population. En effet, les arts martiaux comptent parmi les matières obligatoires dans les programmes scolaires d'éducation physique. L'université de la Culture chinoise possède un département spécialisé dans les arts martiaux au sein de sa faculté d'éducation physique.
Il existe également de nombreuses associations d'arts martiaux privées, telles que l'Association des arts martiaux de la République de Chine. Les associations administrées par les autorités locales (le gouvernement de la province de Taïwan et les municipalités de Taïpei et de Kaohsiung en particulier) organisent fréquemment des activités telles que des séminaires de formation pour les entraîneurs et les arbitres, des entraînements pour les compétitions d'arts martiaux et des tournois.
Au niveau international, la Ligue internationale des arts martiaux chinois, dont la République de Chine est présidente, a été fondée en 1978. Elle possède actuellement 23 pays et régions membres: les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Italie, l'Allemagne, la Suède, la Hollande, la Grèce, la Belgique, l'Autriche, l'Australie, le Canada, la Corée, le Japon, les Philippines, Singapour, la Malaisie, la Thaïlande, l'Indonésie, Hongkong, l'Arabie Saoudite, le Venezuela et l'Argentine. De nombreux pays ont créé ou vont créer leurs propres associations nationales. Tous les deux ans, les pays membres organisent à tour de rôle une compétition mondiale d'arts martiaux.
Les arts martiaux chinois sont divers et nombreux. D'après les statistiques existantes, il y aurait, par exemple, plus de 100 styles de boxe chinoise différents. «Les armes» utilisées pour les arts martiaux se divisent en neuf armes longues et neuf armes courtes (poignards, lances, épées, bétons, ...) qui forment ensemble «les dix-huit genres d'arts martiaux». Chaque style de boxe et de combat armé a ses propres séquences et mouvements, s'appuyant sur des théories et des techniques très élaborées.
Dans les sports tels que les jeux de ballon, l'athlétisme, l'altérophilie et la boxe, les athlètes doivent en général se retirer des compétitions entre trente et quarante ans, à cause d'une condition physique déclinante. Ils subissent souvent des blessures dont la gravité n'est pas évidente tout de suite et qui affecteront leur santé plus tard, parce qu'ils se surmènent physiquement lorsqu'ils sont jeunes. Le kung fu chinois au contraire est bénéfique à tout ége. Dans le kung fu chinois, l'on fait une distinction entre le kungfu «externe» et le kung fu «interne». L'on dit que le kung fu externe fait travailler les tendons, les os et la peau; le kung fu interne fait lui travailler l'esprit, le ch'i et le mental. En plus des exercices destinés à endurcir le corps et à assouplir les membres, il existe également des exercices internes destinés à harmoniser le corps et l'esprit, à renforcer les organes internes et à augmenter la circulation du ch'i, c'est-à-dire le flux d'énergie vitale. Ainsi, évoluant du mouvement à l'immobilité, de la fermeté à la souplesse, plus on devient vieux, et plus on devient adepte du kung fu. Et plus on progresse en kung fu, plus il est facile de rester en bonne santé et d'avoir une vie longue et active.
Le kung fu chinois comme les carctères chinois, peut être pictographique. Dans le style Shaolin, par exemple, l'on distingue la boxe du dragon, du tigre, de la panthère, du serpent et de la grue. Sous la dynastie des Han orientaux (25-220), le grand médecin Hua To créa un style d'art martial mimant les rencontres entre tigres, cerfs, singes, ours et oiseaux. Ces différents styles reprennent les caractéristiques et les techniques d'attaque et de défense de ces animaux pour les incorporer aux mouvements de boxe. Il existe par ailleurs des «partitions» de boxe décrivant par exemple le maniement des armes et des accessoires. Ces partitions, qui emploient des incantations, des rimes et de la musique rythmée, sont devenues une partie intégrante de la culture moderne sous la forme de l'opéra.
Il existe une variété infinie de styles de kung fu chinois, qui peuvent être divisées, de faùon approximative, en styles du nord et styles du sud d'une part, et styles internes et styles externes d'autre part. Parmi les styles les plus célèbres se trouvent le style Shaolin (du nom du temple où il est né, dans le Honan), le tai-chi-chuan («boxe du faîte suprême»), le Sing-yi («former une idée»), les Huits Trigrammes, le Yong-tch'ouen («chant du printemps»), le tantrique et l'Arhat.
Un dicton chinois dit que tous les styles de kung fu sont nés dans le temple Shaolin. Le kung fu de Shaolin se subdivise en styles du nord et du sud. Les cinq branches principales du style du nord sont les écoles de Tcha, Houa, Hong, Pao et T'an, qui sont populaires depuis des siècles. Parmi les styles du sud, l'on trouve les boxes complémentaires du dragon, du tigre, de la panthère, du serpent et de la grue, ainsi que les écoles Hong, Lieou, Ts'ai, Li et Mo. Les autres subdivisions du style Shaolin sont trop nombreuses pour être citées ici. Les écoles les plus représentatives du tai-chi-chuan sont celles de Tch'en, Yang, Wou, Souen et Wou. Bien qu'il y ait des différences entre les partitions traditionnelles et les partitions modernes de ces écoles, les principes et le contenu restent essentiellement les mêmes. Lorsqu'on atteint un niveau avancé en tai-chi-chuan, on peut en théorie «déplacer une tonne en n'utilisant que quatre grammes de force». Ce qui veut dire que l'on a développé une très grande sensibilité permettant d'affronter n'importe quelle situation et que l'on est capable de faire face facilement à toute attaque.
Le kung fu chinois est pris très au sérieux aussi bien par le gouvernement de la République de Chine que par la population. En effet, les arts martiaux comptent parmi les matières obligatoires dans les programmes scolaires d'éducation physique. L'université de la Culture chinoise possède un département spécialisé dans les arts martiaux au sein de sa faculté d'éducation physique.
Il existe également de nombreuses associations d'arts martiaux privées, telles que l'Association des arts martiaux de la République de Chine. Les associations administrées par les autorités locales (le gouvernement de la province de Taïwan et les municipalités de Taïpei et de Kaohsiung en particulier) organisent fréquemment des activités telles que des séminaires de formation pour les entraîneurs et les arbitres, des entraînements pour les compétitions d'arts martiaux et des tournois.
Au niveau international, la Ligue internationale des arts martiaux chinois, dont la République de Chine est présidente, a été fondée en 1978. Elle possède actuellement 23 pays et régions membres: les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Italie, l'Allemagne, la Suède, la Hollande, la Grèce, la Belgique, l'Autriche, l'Australie, le Canada, la Corée, le Japon, les Philippines, Singapour, la Malaisie, la Thaïlande, l'Indonésie, Hongkong, l'Arabie Saoudite, le Venezuela et l'Argentine. De nombreux pays ont créé ou vont créer leurs propres associations nationales. Tous les deux ans, les pays membres organisent à tour de rôle une compétition mondiale d'arts martiaux.
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